Ses chaussures bébé cuir, une découverte intéressante !

Le cuir est un matériau noble que nos ancêtres utilisaient déjà il y a longtemps pour confectionner des vêtements. Aujourd’hui sa qualité varie. Dans cet article, apprenez à reconnaître un cuir de qualité. Découvrez différents types de cette matière. Comprenez comment se fait sa transformation. Ses chaussures bébé cuir, une découverte intéressante !

L’homme se sert des animaux depuis de nombreuses années pour produire le lait ou la viande, mais aussi pour se protéger du froid. Que ce soient les mammifères, poissons, oiseaux, reptiles, toutes les peaux d’animaux peuvent être transformées en cuir. La plus utilisée est la peau de mammifères, car il y en a une plus grande quantité. Cuir de vachette, porc, mouton, veau, agneau, buffle, chèvre sont les plus courants.

La qualité de la peau dépend, avant tout, de la propreté, de la race et de l’âge de l’animal, mais aussi de son alimentation et de son environnement.

Auparavant, cette matière était beaucoup utilisée dans le domaine de la sellerie. Elle se présentait aussi dans la confection des bagages. Aujourd’hui, la variété est multiple.

cuir pour chaussures bébé

Pour reconnaître un cuir de qualité, n’hésitez pas à user de vos sens :

Des cuirs de qualité sent, c’est une odeur facilement reconnaissable. Au toucher, vous ressentirez les éventuelles imperfections de la peau, la souplesse et l’épaisseur. Le cuir pleine fleur est celui qui est le plus simple à reconnaître grâce à son grain plus ou moins irrégulier. Un produit en cuir est beau, vos yeux savent reconnaître un cuir véritable. La texture est luxueuse. La pièce présente des irrégularités ; S’il n’est pas forcément lisse, c’est la preuve que vous êtes sur un cuir de qualité et non sur du simili.

Différents types de cuir

Avant sa commercialisation, le cuir a supporté plusieurs étapes (le tannage, la teinture, le finissage).

Sur le cuir, il y a deux côtés : la partie externe (poil) et la partie interne (chair). La peau est en deux couches : la fleur (couche externe) et la croûte (la chair, la couche intérieure).

Les cuirs ne se ressemblent pas. Par leur aspect, il y en existe de nombreuses sortes.

Cuir lisse ou pleine fleur

Un des meilleurs cuirs, sans trop de défaut, est celui à l’aspect lisse ou pleine fleur. Il garde son aspect naturel, son grain est un gage de résistance et de qualité.

Vous retrouvez cet aspect lisse ou pleine fleur dans l’agneau plongé (belle qualité, mais délicat), ou dans le veau ou la vachette (peau plus robuste que l’agneau plongé).

Cuir lisse ou pleine fleur pigmentée

Celui-ci est épais et qualitatif. Une finition opaque est rajouté sur ce cuir pour masquer les défauts. Il a un aspect moins naturel, mais il est bien protégé. Vous le retrouvez dans l’agneau voilé ou le mouton et vachette nappa.

Cuir velours

Il s’agit d’un cuir poncé en surface. L’apparence duveteuse fait penser au velours.

Les cuirs velours sont dans l’agneau, la vachette, le veau, le porc ou la chèvre. L’entretien est délicat, car c’est la face chair qui est utilisé pour cette réalisation.

Travaillé différemment, le cuir a de nombreux rendu esthétique (cuir vieilli, crispé, enduit, gras, cuir grainé, repoussé, verni, ajouré, stretch, embossé).

transformation-cuir

La transformation de la peau en cuir pour ses chaussures

Souvent pour une chaussure de qualité, c’est la peau du veau qui est sélectionnée. Le cuir de cet animal est fréquemment plus homogène que celui de la vache adulte, la peau est encore bien tendue. La peau du veau a subi moins de chocs et elle est bien plus souple.

La provenance du cuir de ses chaussures est un point important. Attention aux mauvaises pratiques, les animaux sont des êtres sensibles, le cuir des chaussures ne doit pas être associé à des pratiques indignes. Restez prudents face à la Chine qui est le premier exportateur de cuir dans le monde.

Un animal qui vit sainement offre une meilleure qualité à sa peau. La qualité est rare et c’est une des premières raisons des différences de prix des cuirs.

La stabililisation

Dans un premier temps, lorsque l’animal est destiné à la consommation, sa peau est donc recyclée. Elle est retirée en prenant soin de conserver la qualité de la peau.

La peau doit ensuite être stabilisée afin d’éviter sa dégradation. Pour la stabilisation, il y a deux méthodes, le salage (la peau est recouverte de sel et perd toute son eau) ou le saumurage (mettre la peau dans une solution saline saturée).

Le tannage

Après cela, les peaux sont triées en fonction de leurs défauts et de leur poids et sont ensuite stockées pour que les tanneries fassent leur choix selon leurs besoins.

D’une tannerie à l’autre, le travail reste difficile. Il dure environ 5 semaines.

Pour obtenir une matière solide, doux, souple… il est nécessaire de passer par des étapes différentes. Il faut réhydrater la peau dans de grands bacs d’eau avec antiseptique pour la rendre souple, c’est ce qu’on appelle le reverdissage.

Il faut se débarrasser des poils. Pour cela les peaux sont mises dans des cuves qui tournent avec une solution alcaline. C’est ainsi la peau gonfle, l’épiderme s’abîme et les poils tombent.

Ensuite, tout est mis en œuvre pour qu’il ne reste que le derme et pour que la peau devienne imputrescible.

A ce moment, la matière est souple et c’est là où les tanins (substances organiques présentes dans les plantes qui permettent de protéger des parasites) agissent. Il existe le tannage végétal ou le tannage au chrome.

Le tannage végétal est long, mais ne génère pas d’allergie, il est respectueux de l’environnement…

Le tannage au chrome se fait dans des grosses cuves qui tournent (les foulons) où est rajouté du sulfate de chrome, fixé grâce à du bicarbonate de soude. Les 3 /4 des peaux tannées le sont de cette, car c’est plus simple, plus rapide et moins cher. La qualité est tout aussi garantie.

Après le tannage, la peau est passée dans une machine pour enlever l’eau présente, c’est ce qu’on appelle l’essorage.

Le triage

Comme son nom l’indique, c’est le classement des peaux en plusieurs catégories selon leurs défauts. Les tanneries peuvent ainsi proposer des cuirs différents.

Chaque chausseur fait sa sélection à ce moment là !

C’est aussi à cet instant que d’autres étapes se passent : Refendage, dérayage, lissage, teinture… Et pour rajouter de la souplesse, il y aussi un nourrissage des cuirs pour qu’il puisse retrouver sa robustesse.

cuirs-colorés

Le finissage

Pour terminer, vous avez le finissage. Il s’agit, pour le tanneur, de rectifier les éventuelles imperfections de la matière. C’est à cet instant que la peau est poncée ou non pour devenir :

  1. Croûte de cuir pigmentée (la peau est tellement poncée et recouverte que ceci n’est même plus du cuir)
  1. Cuir fleur rectifié ( poncé moins que le précédent, mais couche protectrice pour cacher les défauts)
  1. Cuir pleine fleur pigmenté (seuls les petits défauts sont corrigés, c’est un cuir moyenne gamme)
  1. Cuir pleine fleur (c’est le cuir, sans défaut visible, à privilégier quand vous faites un choix de chaussures)

Pour obtenir un cuir grainé, il suffit d’imprimer le motif à l’aide d’une presse. C’est également là que se fait l’impression des jolis motifs colorés.

Grâce à cet article, nous espérons vous avoir partagé le long travail de transformation du cuir pour en arriver à la qualité des chaussures ou bottines de votre bébé. Apprenez à vous méfier des différents type de cuir souple qui peuvent se présenter à vous. Soyez certain de la provenance du cuir de vos chaussures (sans parler des conditions de travail des personnes qui les produisent) ! Si la qualité a un prix, ce n’est pas n’importe lequel !

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